Autant vous prévenir tout de suite, cet article risque d’être vraiment très long ! Et encore, j’aurai certainement oublié de vous parler de nombreuses choses au moment de conclure.
Commençons par le lointain commencement, à l’époque ou Jean François et Sandrine (mon cousin et ma cousine pour ceux qui ne les connaissent pas) habitaient à Amman.
Là encore, un souvenir qui me reste depuis longtemps, sans vraiment savoir pourquoi.
A l’époque, ils ne revenaient en France qu’une fois par an et c’était à chaque fois l’occasion d’écouter leurs aventures, qui du haut de mes 15 ans m’impressionnaient beaucoup. Nous sommes tous installés autour de la table de chez ma grand mère, dans ce salon chargé… d’histoire familiale. J’écoute les oreilles et les yeux grand ouverts les histoires de nos deux expatriés. Et voilà qu’ils arrivent à nous parler d’un de leur séjour en Syrie où ils avaient d’ailleurs acheté des meubles et des tissus si ma mémoire ne flanche pas. (Pourquoi je me souviens de ça moi?!) Et c’est là-dessus que je suis resté. Ce pays me paraissait si lointain, si exotique mais surtout si dangereux.
Mercredi 13 février 2008, soit 9 ans plus tard :
Demain, j’atteindrai enfin la Syrie après notre tentative infructueuse de l’année dernière avec Sami. Tout vient à point à qui sait attendre. Difficile à accepter mais souvent vrai.
Je retrouve des amis dans un bar et c’est alors qu’arrive une fille, archéologue et ayant pour directeur de mémoire le directeur de l’IFPO à Amman. Je ne l’avais jamais croisée avant. Après un petit quart d’heure de discussion, j’en viens à lui parler que je pars pour Damas demain. Elle a déjà un visa pour la Syrie, je lui propose de me suivre, elle accepte. Le rendez-vous est donc pris pour demain midi !
Je dois aussitôt partir rejoindre Idris qui arrive juste de Pétra où il a passé quelques jours à vadrouiller dans le sud du pays. Il a d’ailleurs fait la rencontre d’un apprenti combattant de Dieu, algérien et venu en Jordanie dans le but de trouver une voie d’entrée dans le Djihad. J’en parle comme ça car d’après Idris, il est innofensif. Il n’en est pour l’instant qu’à s’entraîner au nunchaku dans son magasin de lunettes…
En fait Idris est étudiant à l’IFPO de Damas et a partagé ma chambre à Amman le week-end dernier. Le contact est bien passé entre nous donc il s’est arrêté sur le chemin du retour pour passer la soirée avec moi et faire le chemin jusqu’à Damas le lendemain.
Nous passons la soirée à parler de la religion musulmane. Même s’il n’est pas un grand pratiquant, il connaît bien sa religion et répond aux nombreuses interrogations qui étaient miennes. La discussion se prolonge jusqu’à tard dans la nuit. Je souhaite passer à Wihdat avant de partir donc réveil matinal plutôt difficile.
Nous nous retrouvons tous les trois à l’IFPO avec une petite demi-heure de retard sur l’horaire prévu. Direction Abdali pour attraper un taxi collectif que nous partageons avec deux palestiniens. Un vrai de vrai qui habite dans les territoires occupés et un syrien réfugié de 1967.
Le trajet se passe bien. En arrivant à Damas, nous passons à l’IFPO pour voir si une chambre est disponible. C’est à partir de ce moment là que les choses commencent à basculer. Quelle surprise, quel émerveillement devant le bâtiment de l’institut. Un vrai havre de paix avec des tableaux, des tapis accrochés aux murs, des alcôves dans les murs faisant office de bibliothèques, etc… Nous allons donc voir le directeur avec qui Idris à l’air d’entretenir de très bonnes relations, malheureusement, il nous annonce que toutes les chambres sont prises. Il téléphone à l’IFAPO, équivalent de l’IFPO mais spécialisé en archéologie pour tenter notre dernière chance. C’est bon, nous logerons donc quelques rues plus loin dans un appartement tout aussi beau que le premier avec une vrai douche, des vrai couettes, des vrais chauffages, des vrais peintures, un vrai salon, une vrai cuisine, bref, on y vivrait !
Nous repassons à l’IFPO avant de partir vers la vieille ville pour qu’Idris revoit une de ses anciennes profs de passage à l’institut. C’est alors que M. le directeur nous invite à manger chez lui…
Bon, pour vous faire comprendre un peu mieux le truc j’utiliserai l’exemple du parti socialiste. S’il y a trois éléphants au PS, il y en a aussi trois à l’IFPO. Ce soir, je vais donc devoir partager un repas et surtout des conversations avec Strauss Khan et Fabius (Ségolène quant à elle vient de repartir sur Beyrouth, ce qui à ce moment de la soirée ne me paraît pas être une si mauvaise chose). Deux autres chercheuses sont là. Direction la vieille ville pour nous rendre jusqu’à l’humble demeure de Dominique. Nous arrivons devant la porte, une toute petite porte en bois qui n’a l’air de rien. Il ouvre la porte qui donne sur un tout petit couloir qui n’a toujours l’air de rien. Nous arrivons au bout du couloir et c’est là où je commence à suffoquer devant la merveille qui m’est offert de voir ce soir. Une cour intérieure avec une petite fontaine au milieu, un jardin d’été, un oranger offrant de jolis fruits, une terrasse et des marches qui montent jusqu’à l’étage supérieur. Le tout pourrait faire penser à un riyad marocain, mais en bois, dans la plus pure tradition Damasienne.
Jusque là je suis toujours impressionné et ne parle pas beaucoup. Putain, voilà qu’on me place à la droite du père, le directeur de Damas. Oulala, oulala, il faut rester calme !
Arrive enfin l’occasion de me détendre un peu avec un verre d’Arak, genre de berger syrien d’une cinquantaine de degrés. Que ce soit clair, j’aime me plier aux mœurs locales, je n’ai donc pas consommé d’alcool depuis mon arrivée (seulement deux bières deux fois). Après la courte nuit de la veille, le trajet et le stress qui me tient depuis une demi-heure, autant vous dire que les trois premières gorgées suffisent à détendre l’atmosphère interne… Un deuxième, un troisième, bizarrement, plus les verres passent et plus j’oublie que je suis entouré d’éléphants…Je me sens même complètement à l’aise et prends part aux débats qui s’installent autour de la table. Voilà le moment que je redoutais le plus, M. Strauss Kahn commence à me parler de mon sujet de mémoire si controversé depuis mon arrivée à Amman. Tiens, c’est marrant, il se rappel de ce sujet dont il a parlé avec les trois éléphants cet après-midi et qui « Si je me rappel bien fait l’objet d’une bourse de l’IFPO non.. ? » Oui, oui monsieur, c’est bien ça. La tension remonte bizarrement en moi. Et retombe très vite, tellement vite que l’arak me donne des ailes qui me font lui balancer tout ce que je pense depuis mon arrivée. Mais serais-je devenu fou ? En tout cas, il a l’air d’apprécier mon sujet. Youhou, un point, il se lève chercher une feuille de papier pour noter les points importants de notre conversation et m’assure que tout sera réglé lundi.
Nous partons vers 2h30 avec Rizlaine, grisés par cette superbe soirée. La ville nous semble déjà tellement belle de nuit que nous déambulons au hasard des rues où circulent les Syriens. Vous savez ce peuple opprimé victime d’une affreuse dictature infligée par l’un des leaders de l’axe du mal…Bizarrement, ils n’ont pas l’air si malheureux et partage tout comme nous cette démarche un peu hasardeuse de ceux qui ont un peu trop arrosé leurs jeudi soir.
3h30, il est grand temps de se coucher si nous voulons profiter de notre journée de demain.
Vendredi 15 février :
Nous arrivons à nous lever à 9h00 somme toute biens fatigués. Direction la vieille ville.
Les choses se sont passées très rapidement entre nous, dès les premières minutes, j’avais senti ce petit quelque chose que je n’ai connu qu’une ou deux fois dans ma vie. Vous savez, quand on sait que c’est elle qu’on a cherché si longtemps, elle qu’elle arrive au moment où on ne l’attend pas. Il y a une chanson qui dit comme ça « quand je te vois je sais que c’est toi, quand tu me vois tu sais que c’est moi », et bien c’est exactement ça qu’il s’est passé entre nous. Le coup de foudre !!! Tout simplement.
Ca fait toujours bizarre de tomber amoureux d’une ville, mais ça arrive. Il y a eu Lisbonne, il y aura Damas, mais je crois que cette histoire ne vient que de commencer.
Resituons un peu le contexte. Le soleil brille sur la ville, pas un nuage, il fait bon. Nous commençons notre visite par le quartier chrétien de la vieille ville où les églises se comptent par dizaine. On entend même les cloches sonner ce qui n’est pas toujours toléré dans beaucoup de pays musulmans. C’est comme si le muezzin se mettait à chanter en plein Paris. Il y en a qui ne tarderaient pas à clamer haut et fort leur indignation. Et bien au pays d’Al Assad, c’est pemit. (Je tiens à dire tout de suite que je ne vais pas me faire le défenseur d’un dictateur qui pend les homosexuels et soutient le Hezbollah libanais qui n’est pas toujours le plus pacifiste des partis. Je veux juste montrer que la description faite de ce pays en occident reste à des milliers de kilomètres de la réalité.)
Nous nous perdons dans les ruelles toutes plus belles les unes que les autres abritants des petits ateliers de marqueterie qui est la spécialité des Chrétiens de la ville. Les filles sont maquillées, et s’affichent dans des petites tenues parfois bien affriolantes.
Après quelques minutes, nous voilà dans le quartier Chiite. Vous savez, les méchants islamistes dont le plus grand représentant dans la région est Hassan Nasrallah chef du Hezbollah libanais. Son portrait est partout, tout comme celui du président, omniprésent et de Yasser Arafat, ancien chef de l’OLP. Oulà, a en écouter les princes occidentaux, les risques doivent être grands. En effet, je me balade à côté d’une Marocaine non voilée qui fume et qui est accompagnée d’un hérétique. Les regards sont pourtant moindres que dans la ville basse d’Amman.
Deux heures que nous marchons et tout est beau. L’architecture, les rues, les voitures. En effet, le nombre de voitures américaines style Cadillac et Chevrolet est impressionnant. Je ne m’attendais pas à ça en venant ici. On se demande comment elles roulent encore, mais elles roulent. Pareil pour les vieux vélos bricolés. L’idée la plus originale que j’ai vu revient à un vélo sur lequel avait été adapté un moteur de Solex. Le look des bus et des taxis sont eux aussi plutôt sympas. Un peu à l’Indienne avec beaucoup de néons, même dans l’abitacle.
Vendredi, jour du seigneur en Syrie tout comme en Jordanie. Le souk est totalement vide et à vrai dire c’est vraiment sympa de le voir comme ça. Quand on connaît l’immensité des lieux, on peut imaginer la scène. Une véritable ville fantôme où personne ne circule. Rien, pas un bruit, nous ne sommes que deux à s’être perdus ici.
Nous arrivons enfin devant la merveille, symbole de la ville, la mosquée des Omeyyades. Là, on retrouve un peu plus d’animation, surtout à la sortie de la grande prière du vendredi. Le nombre de touriste est quasi nul ce qui est bien agréable dans ce genre de villes si belles, qui normalement attirent des foules de voyageurs en circuits organisés.
Nous commençons à être épuisés, il est grand temps d’avaler un shewarma et de se poser boire un thé. Nous trouvons un petit café sous une treille au soleil. Là, les regards sont différents. Le serveur ne regardera ni ne s’adressera à Rizlaine, ce qui, je dois l’admettre se reproduira souvent par la suite. Mais il y a quand même quelque chose d’assez drôle dans tout ça, c’est le regard des deux papis assis en face de nous qui scotchent littéralement pendant plus de quinze minutes, la bouche entre ouverte, ce membre du sexe opposé assis devant eux. J’aurais rêvé d’en faire une photo.
Quelqu’un s’assied à quelques tablées de nous. Des enfants arrivent et veulent nous cirer nos chaussures. Toujours difficile à voir et à accepter, mais leur dire non ne les renverra ni à l’école et ne leur donnera pas non plus de quoi manger. J’accepte et m’installe à côté de cet homme en train d’étudier sa méthode d’anglais. Ce sera l’occasion d’échanger dans les trois langues que je baragouine, soit le français, l’anglais et l’espagnol. Voilà bien longtemps que je n’avais pas utilisé la langue de Don Quichotte.
Agé d’une bonne quarantaine d’années, il m’avoue partager le même amour que moi pour cette ville. Il passe d’ailleurs vingt bonnes minutes à vanter tous les mérites de sa ville natale. Il nous indique aussi les bonnes adresses où nous finirons la journée.
Après une heure de discute, il nous propose de nous montrer la maison de son frère en plein centre de la vielle ville. Là encore, une petite porte, un petit couloir et une immense et magnifique maison Damassienne. Il nous explique que les habitants de la ville ne souhaitaient pas montrer leurs richesses aux différents envahisseurs, c’est pourquoi ils faisaient des maisons qui paraissaient quelles conques de l’extérieur. Nous nous quittons enfin.
Le soleil descend doucement sur cette perle du Proche-Orient. Les murs prennent alors une teinte orangée, une véritable merveille. Damas est décidément magique. Elle se révèle encore plus séduisante lorsqu’elle revêt sa tenue de soirée. On se sent plongé petit à petit dans les contes des milles et unes nuits. Je me demandais s’il existait toujours une ville orientale où il était possible de trouver cette atmosphère. Je l’ai trouvé, et je crois même en être tombé amoureux.
Les cafés d’où s’envolent les fumées de narguilés qui parfument les rues, les éclairages qui n’éclairent plus grand chose, les échoppes animées, les vendeurs d’épices, la musique orientale, tout y est !
Le rêve ne serait pas complet sans une petite séance au hammam. La nuit est déjà bien tombé, je quitte Rizlaine qui doit se résigner de trouver un hammam pour femme en ce vendredi, jour du repos dans l’islam, mais aussi des hommes semble-t-il.
Comme si l’extérieur ne suffisait pas, il faut que le rêve continu à l’intérieur. Je pénètre dans les lieux où une petite fontaine trône au milieu de la pièce. Au-dessus d’elle un grand dôme peint à l’orientale et sur trois des quatre côtés de la pièce, de larges banquettes auxquelles on accède par des marches et où sont installés des hommes avec leur thé et leur narguilé. Non seulement j’ai les yeux rond d’émerveillement mais en plus, je n’ai aucune idée de ce que je dois faire. Bon, je décide donc d’y aller à l’intuition. Jusqu’au moment de me mettre complètement à poil. Je ne sais pas trop si je me le sens autour de cette bande de circoncits…J’attends, je regarde à droite, à gauche et c’est à ce moment-là qu’arrive le chef des lieux pour m’emmitoufler dans ma serviette. Ouf, j’ai le droit de garder mon intimité ! Les clients du hammam n’ont pas fini de rigoler avec moi, au contraire les choses ne font que commencer. Rien à voir avec le hammam dans lequel j’avais été avec Sami l’année dernière. J’espérais pourtant me servir de mes souvenirs mais non, pas possible. J’essaye de faire comme les autres. Je passe d’abord par la vapeur avant de me laver. Ensuite, un syrien voit que je n’ai vraiment rien pigé et m’invite à l'imiter. J’arrive à lui expliquer dans les deux mots d’arabe que j’ai appris que je suis français, étudiant à Amman et en week-end ici pour deux jours seulement. Après ça, massage. Le masseur plein de dextérité dans ses gestes me fait craquer le dos comme jamais, mais rien de cassé. Je retourne enfin dans la pièce centrale où je retrouve une bonne dizaine d’hommes en train de tirer sur leur narguilé tout en buvant leur thé. On m'apporte un thé à moi aussi avant de venir m’essuyer et cette fois ci, c’est mes oreilles que mon bienfaiteur prend entre ses doigts avant de les faire craquer. Je n’aurais pas cru cela possible mais en fait si…
Tout le monde parle de moi, je suis un peu une bête de cirque qui intrigue vraiment les personnes.
Je règle ma note de 225 £S soit environ un peu moins de 3€.
Direction maintenant un resto qui a pris ses quartiers dans une maison Damassienne bien typique, le tout dans un décor de verdure dont un bel oranger en fruits... Nous nous installons au niveau supérieur à une table qui ne va pas tarder à être remplie de mezzés tous aussi fins et délicieux les uns que les autres. Tu vois ce que je veux dire Sami, un peu comme en Turquie, mais encore meilleur sans vouloir t’offenser.
Malgré la fatigue, j’aurais beaucoup de mal à m’endormir après tout ce que j’ai vu aujourd’hui. Les images me reviennent sans cesse et ce n’est que trois bon quarts d’heure après m’être couché que je trouverai le sommeil.
Samedi, l’activité est de retour. Nous repassons dans de nombreuses ruelles déjà découvertes la veille, mais mon émerveillement reste le même. Le but de la courte journée qui nous attend avant notre (triste) retour à Amman est d’arpenter le souk. L’ambiance est à 15 000milles lieues de la veille. L’environnement grouille d’activité, les couleurs, les senteurs, etc…Je ne vais pas continuer à tout décrire, car je pense que des photos seront plus parlantes que mes doigts. En tout cas, on y vend de tout, dont des mélanges de potions magiques assez intéressantes à base de lézard, salamandre, tortue, le tout mélangé à différentes plantes.
La dernière expérience du week-end sera la dégustation de chameau. Au détour d’une rue, nous apercevons une énorme tête de chameau suspendue au dessus de l’entrée d’une boucherie aux conditions d'hygiène plutôt déplorables. Au fond du minuscule atelier de découpe se trouve un grill sur lequel on fait revenir des brochettes de viande hachée. Il se trouve que l’individu dont la tête pend dans l’entrée a le reste du corps en train de griller sur le barbecue situé à deux mètres. Je ne pouvais pas manquer l’occasion. Après de plates excuses auprès du géant bien moins impressionnant avec les pattes en moins, je me lance dans la dégustation. Excellente, même si elle n’a pas un goût très prononcé. Les lieux sont tenus par un hommes d’une soixantaine d’années et ses trois fils. Ils m’expliquent qu’ils tuent un chameau, le découpe, le dispose en vitrine et qu’une fois que tout est vendu, ils en tuent un autre. Donc en fait, leur magasin ne tourne qu’avec une seule bête…
Voilà, pour ce qui était de mon premier contact avec la capitale syrienne. Week-end inoubliable terminé de la meilleure des manières en entendant mon tuteur me conforter dans le choix de MON sujet. L’étude des mobilités des marchands du souk du camp lui paraît être un sujet intéressant. Après deux semaines de prise de tête, je peux enfin respirer et me lancer à fond dans mes entretiens. Wihdat, me voilà, je n’ai pas fini de retourner, de triturer, d’observer et de sentir ton souk si animé. Retour sur Amman l’esprit léger, la tête encore un peu dans mes souvenirs qui n’ont pas fini de me hanter jusqu’à début mars, date à laquelle j’irai retrouver mon nouvel amour pour quelques jours, avant une séparation bien plus longue que je redoute déjà…
dimanche 17 février 2008
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4 commentaires:
Je te demande pas si ça va! Tout a l'air d'aller pour le mieux.
Alors t'es tombé amoureux d'une ville. Pourtant, on a cru jusqu'au bout que c'était de l'archéologie...(pour des fans de sitcom comme marion et moi, le dénouement était évident...). Apparemment, Damas t'a vraiment tappé dans l'oeil et nous attendons tes photos pour en constater les raisons de ton emerveillement.
Profites bien de toutes les saveurs d'orient et amuses toi bien...
Allez bon vent mon pote.
Je crève d'envie d'aller découvrir cette ville, j'espère qu'on pourra un jour arpenter les rues de cette magnifique ville ensemble !
Il ne manque plus que la publication de quelques photos...
bises,
marina
L'année prochaine, si vous voulez passer quelques jours de vacances à Damas, je vous accueillerez tous volontiers dans ma demeure !
tu es vraiment passionnant!!! Vivement ton retour que tu en parle encore plus... autour d'un verre ( ou plutôt autour d'une bouteille).Biz
Aude
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